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15 romans au choix : Le dernier été du siècle de Fabio Geda ou L0e dernier mot d'Hanif Kureshi
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15 romans au choix : Le dernier été du siècle de Fabio Geda ou L0e dernier mot d'Hanif Kureshi
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euh.... en fait moi j ai trouve ca pour le dernier été du siècle (la couverture me semblait ne pas trop collé avec la description):
Ãté 1999. Un grand-père et son petit-fils se rencontrent pour la première fois après de longues
années dâincompréhension familiale qui les ont séparés.
Simone, né le 17 novembre 1938, le jour où lâItalie a promulgué les lois raciales, ne sâest
jamais autorisé à vivre, hanté par le souvenir du petit garçon juif traqué quâil était.
Aujourdâhui retiré dans le village du Piémont où il sâétait réfugié pendant la guerre avec sa
famille, il mène une existence solitaire.
Zeno, un adolescent rêveur et passionné de bandes dessinées, vit au jour le jour, comme tous
les gamins de son âge. Peu lui importe le passé ou la mémoire. Pourtant, en partageant avec
son grand-père ce dernier été du XXe
siècle, il prend conscience de ce qui le lie à lui, tandis
que Simone éprouve, pour la première fois, le sentiment dâexister.
Voix importante de la jeune littérature italienne, Fabio Geda sâinspire ici, comme dans son
précédent roman, dâune histoire vraie : celle de Franco Debenedetti Teglio, né à Turin en
1937 et à qui le livre est dédié. Avec grâce et sensibilité, Geda évoque la rencontre de deux
générations, chacune à lâépreuve de sa propre solitude, que le temps va rapprocher au fil
dâune relation émouvante qui se joue au-delà des mots.
Le dernier été du siècle
Jacques Ravenne, grand admirateur du Marquis de Sade, a eu une idée de génie : raconter lâhistoire du « divin marquis » à travers le regard de Joseph Fouché, célèbre ministre de la Police.
On comprend vite que Fouché est, en fait, fasciné par Sade. Bien sûr il le fera espionner, il le fera emprisonner, mais au fond, Fouché a de lâadmiration pour cet homme à la réputation si sulfureuse.
Mais Sade a un atout, lâécriture, et une passion, le théâtre. Et on ne peut enfermer lâinspiration. Jusquâà sa mort, lâauteur des 120 jours de Sodome, va noircir et encore noircir du papier. Câest dans cette capacité à écrire sans relâche, que Sade puise sa force, celle du destin. Jacques Ravenne a de lâempathie pour Sade, cet écrivain qui a passé tant dâannées en prison. Le marquis de Sade est avant tout un grand amoureux, qui fut aimé, en retour, à la folie. Câest dâailleurs dans un asile dâaliénés que Sade finit ses jours. Il trouvera la force de faire monter sur les planches les fous, qui joueront, sous les applaudissements, des pièces écrites par leur ami le Marquis de Sade. Ravenne sait que le thriller câest lâart du rebondissement. Avec Donatien de Sade, on est servis : on passe dâune affaire à lâautre, impatients de tourner la page pour connaître la suite. Le livre nous captive, comme Sade captivait ses contemporains. Grâce à ce roman unique, on découvre la septième vie du Marquis de Sade. Très privilégiés, nous savons maintenant qui était le vrai Marquis de Sade.
Le dernier mot
Avoir « Le dernier mot » ? Quelle tentation ! Surtout pour un écrivain vieillissant recevant chez lui un jeune auteur chargé dâécrire sa biographie. Qui aura le dernier mot ? La propriété est belle, la femme du grand écrivain est jeune, ravissante, la campagne anglaise est sublime. La rivalité entre les deux mâles est sous-jacente. Mais dans les territoires intérieurs, où se niche lâinspiration, la donne nâest plus la même. Qui dâailleurs se soucie de lââge dâun écrivain ? Les zones les plus profondes de la psyché (royaume de la création littéraire) dépassent les notions de temps et dâespace. Les vrais écrivains le savent.
Hanif Kureishi est un conteur hors-pair : la rencontre entre Mamoon Azam, « romancier éminent » (il fait penser à V. S. Naipaul), et le jeune londonien Harry Johnson est habilement décrite. Un face-à -face dramatique sâinstalle, le huis clos est tendu (et souvent comique, aussi). Kureishi, en fin psychologue, sâen donne à cÅur joieâ¦
Dans ce roman, on passe du grinçant à lâémouvant. Arrive le problème de lâombre : en racontant les aspects les moins glorieux dâun romancier (ses relations compliquées avec les femmes, avec ses enfants, par exemple), le biographe fait-il Åuvre de démolition, au risque dâentraîner la désillusion ? Ou lâampleur de lâécrivain dépasse-t-elle largement les considérations humaines, trop humaines ? Il semblerait que lâamour des livres nous donne de la hauteur. Quand le lecteur est aux anges, il se moque des petitesses de lâauteur. Câest le miracle de la lecture (et de lâhumour anglais) !