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15 romans au choix : Les Vacances de Mr Lynch de Catherine O'Flynnn ou Vivre vite de Philippe Besson
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15 romans au choix : Les Vacances de Mr Lynch de Catherine O'Flynnn ou Vivre vite de Philippe Besson
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Mon 1er lot de l'année 2015 c'est avec Femme Actuelle !!!
Merci le LDDJ
Vivre vite par Anna
La science des destins : les romanciers ont-ils la science des destins ? Parfois, quand on apprend la mort accidentelle dâun ami, on se demande si la personne avait un pressentiment ce jour-là . Cet ami, en se levant le matin, se doute-il quâil va mourir le jour même ? Une petite voix tente-t-elle de lâalerter ? Bien sûr on ne saura jamais la réponse, et pour cause. Le formidable écrivain Philippe Besson, passionné par les destins dâexception, sâest lancé un défi vertigineux : entrer dans la peau de James Dean. Il voyage aussi dans les pensées de la mère de lâacteur ou dans celles dâacteurs célèbres ayant connu le héros de La Fureur de vivre (dont Marlon Brando). Lâexercice littéraire de Philippe Besson est fascinant de sensibilité. On pourrait même parler de médiumnité.
En lisant ce roman hors norme, baptisé « Vivre vite » (James Dean était dingue de vitesse, et de voitures de course), on devient James Dean ! On devine les ressorts intérieurs de sa courte vie (il est mort à lââge de 24 ans, dans sa mythique Porsche 550 Spyder). James Dean, disparu si jeune, devient alors le symbole de la jeunesse éternelle. Philippe Besson le raconte avec émotion : ce sont les blessures intérieures de James Dean qui ont façonné cette icône intemporelle. La veille de sa mort, lâacteur se faisait photographier par un ami dans un cercueil. Les grands écrivains, de la carrure de Besson, lâont deviné : notre inconscient sait tout sur nous, y compris, pourquoi pas, lâarrivée programmée de notre propre mort.
Les Vacances de Mr Lynch par Stéphanie
Les grands écrivains ont le don de transformer nos vies, par le souffle de lâhumour, de la fantaisie, ou de lâacuité de leur regard.
Des évènements ordinaires peuvent, par la grâce des auteurs, nous enchanter, comme lâélégant Noir et Blanc des photos. Câest comme si les romanciers devinaient la présence dâun voile invisible séparant la réalité du songe, ou de la fiction. Oui parfois, en lisant un roman, on a le sentiment de vivre un rêve éveillé. Câest le cas des « Vacances de Mr Lynch » écrit par la formidable romancière anglaise Catherine OâFlynn.
Catherine OâFlynn met en scène Lomaverde, qui devait être le nouvel eldorado espagnol pour tous ceux qui cherchent leur place au soleil. Mais la crise financière est passée par là , et Lomaverde nâest plus quâune ville fantôme. Câest là que, par un beau matin, Dermot Lynch, chauffeur de bus et veuf, fait son apparition. Il vient rendre visite à son fils Eammon. Le père et le fils se révèlent peu à peu les raisons qui les ont poussés chacun à partir de chez eux. Comme par magie Catherine OâFlynn mélange intériorité et réalité extérieure. Intérieurement, par exemple, la ville de Birmingham est omniprésente. Câest la ville dâorigine de Dermot Lynch. Câest aussi la ville de Catherine OâFlynn. Birmingham est dans tous les émois, alors que les personnages sont géographiquement si loin de lâAngleterre, comme abandonnés de tous. Mais Birmingham les a façonnés, en profondeur. Le père, Dermot Lynch, et le fils, Eammon, se retrouvent, grâce à une sorte de voyage intérieur improvisé. Cette quête est aussi celle de lâauteure. Dâailleurs Eammon, le fils, rêve dâécrire un roman. Certes les personnages ont choisi une destination lointaine, à des milliers de kilomètres de lâAngleterre, mais les souvenirs sont-là , ceux des bombes de lâIRA par exemple (Catherine OâFlynn est dâorigine irlandaise). Le rêve, les bombes, lâinspiration, voilà un mélange qui façonne un roman littéralement envoûtant.