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15 romans au choix : Tu n'as pas tellement changé de Marc Lambron ou L'an prochain à Grenade de Gérard de Cortanze
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15 romans au choix : Tu n'as pas tellement changé de Marc Lambron ou L'an prochain à Grenade de Gérard de Cortanze
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L'an prochain à Grenade, par Pierre:
Grenade, 1066 : dans un océan de haine et de persécutions, Gâlâh, jeune juive de 14 ans, construit un îlot de tolérance grâce à lâamour qui lâunit à Halim, jeune poète musulman. Gâlâh est la fille du Premier ministre juif de lâémir musulman. On pense bien sûr à Roméo et Juliette.
Le 31 décembre de la même année, 5000 Juifs sont massacrés à Grenade. Halim va sauver Gâlâh, et la protéger des meurtriers qui sévissent dans la ville. Face à la folie collective, Halim et Gâlâh fuient Grenade. Mais à Tolède, la mort les rattrape : Halim, son tendre amour, est assassiné. Grâce à un talisman offert par son père, Gâlâh va pouvoir traverser les siècles et recueillir ainsi la mémoire de son peuple.
Gérard de Cortanze raconte intensément, dans un seul et même roman 1 000 ans dâhistoire juive ! Si la tragique persécution des Juifs en pays chrétiens est connue de tous, le romancier dénonce dans « LâAn prochain à Grenade » celle dont les Juifs furent les victimes en terre musulmane.
« LâAn prochain à Grenade » est un roman dâamour, sombre, poétique, dâune ampleur inouïe. De tout temps, des cinglés ont brûlé les livres. Mais on a envie de protéger Gâlâh qui justement trouve force et réconfort dans les Livres sacrés. Alors que la méchanceté, la barbarie sont prêtes à ressurgir à tout instant, y compris en France, Gérard de Cortanze invite à redécouvrir le Livre intérieur. Comme Gâlâh, nous réalisons alors que le temps et lâespace nâont plus de frontières, et que les conflits doivent dâabord se régler en nous, sous le signe du recueillement.
Tu nâas pas tellement changé, par Isabelle:
En juillet 1961, le romancier Marc Lambron apprend par son père la naissance de son petit frère, prénommé Philippe. Marc a quatre ans et demi, et il nâest pas rassuré, confie-t-il, car il devient soudainement lâaîné. Trente-quatre ans plus tard, câest Marc Lambron qui va apprendre à son père la mort de Philippe, emporté par le sida... Lâécrivain a ressenti le besoin dâécrire ce livre de deuil, car il a eu peur de lâabsence de son frère. Le roman est magnifique de pudeur. Les mots y sont justes, alors que la vie est rattrapée par le tragique. Philippe, rayonnant de vie, entre dans la maladie avec une sorte de grandeur élégante. Il y rencontrera courageusement dâautres types de rayons...
En creux, lâautoportrait de Marc Lambron nous bouleverse, alors quâil lève le voile sur son cadet, homosexuel, dont la vie fut si brève. Ce texte, intime, poignant, donne sa place au silence. Alors nous entrons nous-mêmes dans ce drame privé, et sommes pris, à notre tour, par la révolte et le chagrin. Philippe surmonte les moments d'abattement, puis d'effondrement physique. Le récit est direct, vibrant : on y voit Philippe cherchant le sens dâune existence trop brève, en essayant de mieux se connaître lui-même. Donner du sens à lâépreuve est sans doute la quête aventureuse ultime. Marc Lambron, par sa sensibilité, par ses confidences, ne cherche pas à nous tirer des larmes. Il nous offre au contraire la grâce des grands écrivains, en nous aidant à dépasser le drame absolu de la mort.